jeudi 13 novembre 2008

CAMERA NOMADE A PARIS!!!


"Au centre de la terre",
le film de notre amie Ingrid Patetta,
pour lequel elle a été primée
lors du Festival International du Film d’Environnement de Niamey,
sera projeté à Paris
le vendredi 21 novembre
à 11 heures
au Cinéma La Pagode
57, rue de Babylone - 75007 - Paris
dans le cadre du 26ème Festival International
du Film d'environnement...
et Ingrid sera là!


Debout sur la margelle d’un puits, un homme revêt un harnais rudimentaire. Caméra au poing, l’homme s’engouffre dans le puits et entame une descente de 126 mè­tres au terme de laquelle il rejoint deux hommes qui travaillent d’arrache-pied au fond du puits. Nous venons de pénétrer dans le monde des puisatiers traditionnels du Niger. Au fil des interviews d’un maître puisatier et de ses manœuvres, le film fait découvrir la tradition et le savoir-faire coutumier de ces hommes qui se battent contre le sable pour accéder à l’eau. Tourné dans des paysages désertiques, le film aborde les thèmes de l’accès à l’eau, de la désertification et de son impact sur les communautés d’éleveurs nomades.

vendredi 7 novembre 2008

RESERVEZ VOTRE 20 NOVEMBRE!!!

La Semaine de la Solidarité Internationale se déroulera cette année du 15 au 23 novembre.

C'est dans ce cadre là que les associations A.M.D.A. et Timidouwa, amitié Niger
organisent une soirée de solidarité avec le Niger
(concert- expo)
le 20 novembre prochain,
à partir de 20h30,
au Centre culturel Louis Jouvet
de Bonnières sur Seine
( 45, rue Georges Herrewyn)
Festive, avec la venue du groupe Kel Assouf, cette soirée sera également l'occasion d'évoquer, à travers l'exposition du collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger", la situation actuelle du Nord- Niger, qui est le théâtre d'affrontements importants entre le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la Justice) et l'armée nigérienne depuis février 2007: une région victime de ses richesses, particulièrement l'uranium...
Entrée: participation laissée à l'appréciation de chacun.
Les fonds récoltés seront reversés au Collectif Tchinaghen,
pour la paix et la solidarité au Nord- Niger

mercredi 27 août 2008

LECTURE...

Enfants des sables. Une école chez les Touaregs

Dans ce livre, Moussa Ag Assarid, auteur de Y'a pas d'embouteillages dans le désert , et son frère Ibrahim évoquent leur difficile « combat pour apprendre ». Puis ils racontent la belle aventure de l’Ecole des sables : conscients que le vie des nomades, ne pouvant perdurer telle qu’elle est, doit nécessairement évoluer, Moussa et Ibrahim, une fois devenus adultes, ont créé l’Ecole des Sables – Saint- Exupéry, à Taboye, au Mali. C’était en 2002. Les deux auteurs nous font partager leurs difficultés à mener à bien ce projet, qui s’est concrétisé grâce au soutien d’associations et d’amis français notamment, mais surtout leur vision de l’école, qui doit permettre aux enfants de leur communauté d’ « entrer dans leur époque », tout en n’oubliant pas leurs traditions...

Par ailleurs, Moussa, qui vit en France et a côtoyé nombre d’écoliers français, montre en quoi les enfants du désert et les élèves occidentaux sont à la fois si proches et si différents...

Bref, un livre intéressant et émouvant, qui traite d’une question qui se pose en des termes semblables au Niger.

« L’école nous a ouvert les yeux sur la vie. Lorsqu’on naît dans le désert, aller à l’école n’est pas un dû, mais une chance. Plus que cela, c’est un combat ».

Moussa et Ibrahim Ag Assarid, Enfants des sables. Une école chez les Touaregs, Presses de la Renaissance, 2008, 18 €.

ALMOUSTAPHA TAMBO EXPOSE


Depuis le 15 août et jusqu'au 30 septembre, Almoustapha Tambo, artiste touareg nigérien expose à Paris chez "Aventure exclusive" (127, rue Championnet- 75018 Paris).
S'y déroulera également, le 20 septembre prochain, une soirée spéciale Niger en présence d'Almoustapha Tambo: dîner nigérien + thé+ photos.
Almoustapha répondra à toutes vos questions et vous parlera de sa vie, de son combat pour son pays, de son engagement...

jeudi 22 mai 2008

24 ET 25 MAI: C'EST LE FESTIVAL DE L'OH! DANS LE VAL DE MARNE!!

Le week-end prochain, un peu partout dans le Val de Marne, va se dérouler le Festival de l'Oh!
Spectacles, croisières, débats sur une trentaine de sites: autant d'occasions d'en savoir plus sur le patrimoine aquatique du Val de Marne et de l'Ile de France.
Découvrir, protéger et partager sont les trois objectifs autour desquels se mobilisent le département du Val de Marne et le Festival de l'Oh!

A travers le travail sur l'eau, et notamment sur le puits de Fak, que la 5ème 1 du Collège Romain Rolland a réalisé cette année en partenariat avec le festival, l'association Timidouwa a eu l'occasion d'entrer en contact avec l'équipe du Festival de l'Oh!
Fin juin, les élèves partiront à Saragosse, où ils participeront à une exposition internationale consacrée à l’eau et au développement durable, ainsi qu'à un forum jeunesse sur le thème « des rivières pour les vivre ».
Un partenariat qui, nous l'espérons, se prolongera l'année prochaine. L'invité d'honneur du festival sera alors...le fleuve Niger!

Tout le programme du Festival de l'Oh! : ici

samedi 10 mai 2008

RAPPORT SUR LE DROIT A L'EDUCATION AU NIGER

Fin avril, le groupe Alternative Espaces Citoyens a publié
un rapport d’analyse des politiques et du financement de l’éducation de 2000 à 2007
au Niger.
Au Niger, le droit à l’éducation est reconnu à travers la Constitution du 9 août 1999 et la loi N°98-12 du 1er juin 1998 portant orientation du système éducatif nigérien (LOSEN). L’article 2 de cette loi proclame que « l’éducation est un droit pour tout citoyen nigérien » et précise que « l’État garantit l’éducation à tous les enfants de 4 à 18 ans ». L’article 8 stipule sans ambages que « le droit à l’éducation est reconnu à tous sans distinction d’âge, de sexe, d’origine sociale, raciale, ethnique ou religieuse » ; et l’article 13 dispose que l’éducation doit être complète et viser « le développement des capacités intellectuelles, physiques et morales, l’amélioration de la formation en vue d’une insertion sociale et professionnelle et le plein exercice de la citoyenneté ». S’il est réjouissant de constater que le droit à l’éducation est ainsi inscrit dans la législation interne du pays, il reste que ni la constitution nigérienne, ni la loi d’orientation du système éducatif nigérien, ne dispose clairement qu’il incombe à l’État la responsabilité de garantir l’accès pour tous. Les dispositions de la loi d’orientation ne font aucun cas de la gratuité de l’éducation, y compris pour l’éducation de base, alors que les instruments juridiques internationaux sont clairs à ce sujet. Cette loi souligne certes que l’État garantit l’éducation à tous les enfants âgés de 4 à 18 ans ; mais, elle institue également le partage des coûts liés à l’éducation à travers son article 60.

Une politique éducative toujours inspirée par la Banque mondiale

Après deux décennies d’ajustement structurel, l’adoption de la loi d’orientation du système éducatif nigérien n’a pas permis d’amorcer un nouveau tournant dans la politique éducative du Niger ; car, les stratégies préconisées aujourd’hui dans le cadre du programme décennal de développement de l’éducation sont demeurées identiques à celles ayant été appliquées sous l’égide de la Banque mondiale. L’analyse de ce programme fait ressortir d’ailleurs qu’il est venu porter à son paroxysme la logique d’économies budgétaires qui sous-tendait les projets éducation de la Banque mondiale ; car, des mesures jadis préconisées à titre provisoire, telles que le recrutement des enseignants contractuels et le système des classes multigrades ou à double flux, sont devenues des axes majeurs de la politique éducative du pays. Aujourd’hui, s’il est vrai que le recrutement exclusif des contractuels pour les postes d’enseignants a permis d’accroitre les effectifs inscrits au niveau de l’éducation de base, il n’en demeure pas moins indéniable que cette mesure a affecté gravement la qualité des apprentissages à tous les niveaux du système éducatif. Ce constat est valable également pour l’introduction du système des classes multigrades et des classes à double flux, dont les impacts négatifs sur la qualité des apprentissages sont reconnus par tous les spécialistes de l’éducation, surtout dans le contexte actuel où la majorité du personnel enseignant est constituée de contractuels sans formation pédagogique et sans motivation. Au cours de ces dernières années, la situation dans les secteurs de l’enseignement supérieur et de l’enseignement technique et professionnel s’est aussi considérablement détériorée au Niger. Ces deux (2) secteurs ont été particulièrement affectés par les mesures drastiques d’économie budgétaire préconisées dans le cadre des projets éducation de la Banque mondiale ; car, la politique poursuivie par l’État nigérien, qui se fonde sur le postulat que « l’éducation de base est plus profitable aux populations démunies », a consisté essentiellement à réduire les ressources publiques allouées à ces deux secteurs.
Pour lire la suite, cliquer ici

samedi 9 février 2008

DES ELEVES FRANCAIS S'INVESTISSENT POUR FAK...

En France, les deux projets pédagogiques en cours au Collège Henri Matisse d’Issy les Moulineaux et au Collège Romain Rolland d’Ivry sur Seine se poursuivent et les nouvelles sont bonnes.

A Ivry, l’équipe pédagogique qui encadre la classe de 5ème participant à l’IDD concernant le Niger s’est mise en relation avec le Festival de l’Oh !, qui se déroulera en mai dans le Val de Marne. De ce fait, un animateur scientifique est intervenu à deux reprises dans la classe, sur le thème de la solidarité ainsi que sur le thème de l’eau. Chaque année, le festival a un « invité » d’honneur, un fleuve. Cette année, il s’agit de l’Ebre et l’année prochaine ce sera le fleuve Niger. En juin, les élèves de la classe concernée partiront donc à Saragosse présenter le projet sur lequel ils ont travaillé pendant l’année. A cette occasion, les élèves devraient préparer une exposition sur le thème del'eau et, plus précisément, du rapport des populations à l’eau en France et au Niger.
Par ailleurs, les élèves devraient organiser courant avril une tombola en vue de récolter un peu d'argent pour la réhabilitation du puits de Fak.
Affaire à suivre...



A Issy les Moulineaux, l’équipe de Timidouwa est intervenue à trois reprises devant les élèves du club « Humani- terre » pour faire une présentation générale du Niger et aborder des questions relatives à l’alimentation, en particulier en milieu nomade. L'alimentation est en effet un des thèmes inscrits dans le projet d'établissement cette année...
Les élèves se sont d’ores et déjà attelés à la fabrication d’objets qu’ils vendront au profit de l’école de Fak et lorsque Mathilde se rendra au Niger, elle emportera quelques fournitures scolaires et livres pour enfants collectés par le club « Humani- terre » mais surtout un petit livre (voir ci- dessus) fait des lettres que les élèves français ont adressées aux élèves de l’école de Fak.
Cette année, il sera sans doute impossible à Mathilde de se rendre à Fak, en raison du conflit qui se déroule depuis maintenant un an dans le nord du pays mais tout sera mis en œuvre pour que tout cela parvienne tout de même à Fak car Mélanie, Lucile, Agathe, Julie, Nathan, Juliette, Florian, Valentin, Adèle, Medhi, Virginie, Fanny et Claire, auteurs de ces lettres, sont demandeurs d'un véritable échange avec les élèves de Fak...

BONNE NOUVELLE POUR L'ECOLE DE FAK

Depuis septembre dernier, Timidouwa a été très active et le bilan est positif. En effet, nous avons atteint l’un de nos principaux objectifs : collecter suffisamment d’argent pour compléter le budget de fonctionnement de l’école de Fak pour cette année.
Il y a quelques jours, nous avons donc pu envoyer 1718 euros à notre partenaire au Niger, l’ONG Tagaste, de quoi envisager plus sereinement la suite de l’année scolaire pour les 25 élèves de Fak…


Ces 1718 euros proviennent de dons et des recettes de diverses ventes, notamment des ventes d’artisanat.
Encore merci à toutes les personnes qui nous ont soutenus de cette manière !


Cependant, nous restons vigilants car le conflit qui perdure dans le nord du Niger a pour conséquence une augmentation du prix des denrées, ce qui rend encore un peu plus difficile l’approvisionnement de la cantine de Fak.


Dans quelques jours, Mathilde, présidente de l’association, partira au Niger dans le cadre de ses études, ce qui sera également l’occasion de discuter avec les membres de l’ONG Tagaste de la « suite des événements » en ce qui concerne l’école et le puits de Fak...